Tuesday, September 27, 2011

Le Tréport, cet été...

Quelques photos prises en août...






Je me dispense de commentaires...

Saturday, September 24, 2011

IMPRESARIO DU TROISIEME TYPE : John Scalzi

J'ai découvert John Scalzi par l'entremise de Laurent, le libraire de Vortex à Lens. Laurent est un passionné qui vous fait découvrir des bouquins auxquels vous n'auriez pas forcément jeté un oeil, son enthousiasme est communicatif et son conseil sincère. J'avais adoré le vieil homme et la guerre de Scalzi, excellent roman mettant en scène des vieux recyclés pour servir de chair à canon dans des conflits spatiaux.

J'avais ensuite eu le privilège de rencontrer Scalzi lors des Utopiales (la dernière fois où j'y suis allé).

Avec Impresario du troisième type, et au vu de la 4eme de couv', je m'attendais à un roman de SF humoristique.

Commençons par l'histoire, vous êtes Tom Stein, impresario à Hollywood, un jour votre patron vous confie de nouveaux clients, des aliens pas très beaux. Ce sont en fait des blobs gélatineux. Votre mission, les faire accepter par la terre entière. Commence alors pour Tom Stein un périple entrecoupé de la gestion des stars caractérielles et autres clients habituels.


Bien sûr le roman comporte quelques scènes franchement drôles, bien sûr, il dresse un portrait acerbe d'Hollywood,, de ses stars, de son fonctionnement mais ça ne marche pas complètement. Mon pote Philippe Halvick m'avait garanti une grosse marrade, je ne l'ai pas eue. J'avoue que l'humour est un art difficile, surtout lorsqu'il s'inscrit dans la référence.
et l'histoire ?
Quelques facilités scénaristiques permettent à Tom de gérer son affaire, tout en contrant un méchant et odieux journaliste. La fin m'a également paru trop facile. 
Je ne dirai pas que Impresario du troisième type est un mauvais roman, je le qualifierais plutôt de roman un brin décevant. Cependant, il s'agit du premier roman de Scalzi, celui qu'il avait mis en ligne sur son site avant d'écrire son vieil homme et la guerre.
En conclusion, Scalzi est comme tout auteur : variable. Si vous avez vraiment envie de découvrir son oeuvre, lisez plutôt le Vieil homme et la guerre et ses suites.
Juste un mot sur la couverture, personnellement, elle ne me faisait guère envie, mais là je reste dans le domaine du subjectif.


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Wednesday, September 21, 2011

azf / 1O ANS plus tard

Une explosion terrifiante, des morts, des blessés, un accident industriel. 
10 mots qui ne refléteront et ne prendront jamais en compte ces vies brisées, ces destins bouleversés.
Un accident industriel, un accident est si vite arrivé.
De tout coeur, de sincères pensées envers les victimes et leurs proches.
Ce n'est pas en ce jour que vous portez la douleur, c'est chaque jour depuis ce 21 SEPTEMBRE 2001.
Cordialement.
Jess Kaan.

Sunday, September 18, 2011

LE DISCOURS D'UN ROI

A la veille de la seconde guerre mondiale, le Roi Georges VI est incapable de parler sans bégayer. Pourtant, nous sommes à l'heure de la montée des périls, de la démocratie qui se diffuse par le biais de la TSF et face au tribun qu'est Hitler, le monde libre a besoin d'une voix.
Aidé d'un orthophoniste, Georges VI parviendra-t-il à surmonter son trouble ?



Le langage, c'est le pouvoir. Parler aisément en public est la force de bien des hommes politiques actuels, bien avant leur capacité à prendre des décisions. Dans le discours d'un roi, les bégaiements empêchent le futur Georges VI de croire en son destin, de se révéler un grand homme.

Ce film réussit le tour de force de nous tenir en haleine pendant près de deux heures avec une histoire banale, mais dont la grande force est de se mettre au niveau de l'humain. D'un côté, le futur roi arrogant, convaincu de sa supériorité et pourtant affecté d'une tare selon lui ; de l'autre son thérapeute, sans diplôme, mais nanti d'une expérience, acteur raté qui continue de mener sa vie...
La confrontation des deux est ordinaire, et d'emblée l'on ressent de l'empathie pour deux êtres que tout devrait séparer. Aucun effet mélodramatique ne vient accentuer cette rencontre, cette évolution...
Juste des images fortes, la séparation du roi et de son orthophoniste lors d'une promenade, superbement mise en scène.
Et des répliques qui font mouche "autrefois un roi pouvait se contenter de parader pourvu qu'il ne tombe pas de cheval".
Ou cet excellent "que dit cet homme ? (à propos d'Hitler).
Je ne sais pas, mais il le dit très bien."
Le discours d'un roi est donc comme vous l'aurez compris un excellent film qui mérite ses oscars. Il est le rappel qu'à un moment, le discours politique est devenu celui de la voix, puis celui de l'image.
Il est surtout un hymne aux gens affectés d'un trouble qui se surpasse.

BRAVO.

Thursday, September 15, 2011

Le Triton a des écailles numériques !!!

Paru en mai 2010 aux Editions Mille Saisons , version papier, Eidonius vient de se cloner en version numérique.
Les Editions Mille saisons ont en effet compris l'intérêt de proposer aux heureux possesseurs de liseuses des fichiers à un prix plus qu'abordable entre 49 centimes pour une nouvelle et 4, 99 euros pour des romans.
Si personnellement, je reste réfractaire à la lecture sur écran, j'espère que cette offre suscitera l'intérêt effectif de ces lecteurs modernes se plaignant de prix prohibitifs concernant le numérique (environ 70% du prix papier) et désirant rentabiliser leur matériel.
On en reparle dans quelques temps....

Investigations avec un triton est mon second roman publié aussi en version numérique.
Le premier est REFRACTAIRES, editions EONS

Maintenant, voici les liens pour montrer un éventuel intérêt et le matérialiser par un acte d'achat...
Chez Mille saisons : LA BOUTIQUE NUMERIQUE
Chez Eons : REFRACTAIRES EN NUMERIQUE
 
J'espère que l'expérience numérique sera plus concluante que la publication de textes sur le net que l'on retrouve sur certains sites, voire forums sans mention du nom de l'auteur, sans même un lien vers son site.
J'attends vos réactions ! ?????????????? Ou pas.

Sunday, September 11, 2011

Tristes anniversaires

10 ANS déjà que les tours du World Trade Center se sont effondrées après un premier attentat manqué dans les années 90.
Images à jamais gravées, appels directs à l'âme ou à la colère.
Choisir le camp de l'humanité ou celui d'une civilisation ?
Autant d'interrogations lancées à notre face en quelques secondes à peine.

Il y a 10 ans, j'étais au boulot lorsque j'ai appris qu'un avion avait touché une tour. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai aussitôt pensé attentat. Manque de confiance dans mes contemporains ?
Puis j'ai passé la nuit devant la télé à fixer l'écran ressassant les mêmes images. Notre société a beau traiter l'information en temps réel, nos journalistes sont décevants en cela qu'ils commentent encore et encore de la même manière... Faute de mieux.
Le mal de notre monde n'est-il pas quelque part cette instantanéité forcenée que l'on veut nous voir intégrer ?
Nous ne sommes pas des machines, nous enregistrons des informations, mais il nous faut le temps pour les intégrer sinon nous buggons.


6 mois déjà et le tsunami touchait le Japon.
Et pendant ce temps-là à Fukushima ?


Tout s'accélère... Vers quoi ?
La fin ?
Il n'y a pas de fin ou alors ce sera la nôtre.
Les dinosaures ont disparu et ensuite ?

Il y a eu cinq extinctions massives... Après la vie a fini par l'emporter.

Toujours l'émotion puis le temps passant la suite.
A nous de l'écrire.

Thursday, September 01, 2011

Le roman des maisons closes / Nicolas Charbonneau / Laurent Guimier

Il est des ouvrages qui vous intriguent, parce que leur sujet vous paraît proche et éloigné de votre culture



Intrigué par l'accorte demoiselle figurant en couverture, je me suis plongé dans cet ouvrage appartenant à l'excellente collection "le roman de" aux editions du rocher.
Je ne pensais guère être surpris, voire déçu par un sujet que je pensais racoleur, mais d'emblée, le ton employé par les auteurs m'étonna. Car c'est une invitation à découvrir ces lieux qui s'offrit à moi.
Remontant les siècles, passant de Rome au royaume de France puis au camp de Boulogne sur mer où Napoléon remit les premières légions d'honneur,
(qui a dit que ce blog n'était pas culturel parfois ???), je m'étonnai, me confrontai à mes préjugés.
Histoire avec un grand H, histoire de filles paumées, maltraitées, ou de filles devenant la patronne de ces lieux titillant l'imagination et les fantasmes comme le Chabanais, le Sphinx, il y a dans cet ouvrage de quoi vous inciter à la perplexité, notamment lorsque les auteurs évoquent la grosse orgie accompagnant l'exposition universelle de 1889, mêlant des politiciens de pays ennemis deux décennies plus tôt. Il y aussi dans cet ouvrage matière à interrogation car la prostitution, les maisons closes sont indissociables de la syphilis et des MST, mais aussi d'une frustration de certains / certaines, d'une dichotomie entre lieux raffinés et maison d'abattage où les filles enchaînent parfois jusqu'à 60 passes voire davantage par jour.
Il faudra attendre l'intervention d'une ancienne prostituée Marthe Richard pour que toutes les maisons closes ferment. Le portrait de la dame par les auteurs est assez incendiaire, je trouve.
Les documents d'annexe, les documents iconographiques figurant dans cet ouvrage sont très intéressants, je pense notamment à la tarification de chaque position en des termes fleuris...
Bref, vous l'aurez compris, cet ouvrage m'a tout simplement emballé.
Loin de toute hypocrisie et de tout moralisme, il démontre que la prostitution a toujours existé et qu'elle existera toujours. Il sépare bien les deux prostitutions, celle de luxe et l'autre plus brutale, bestiale. Dans tous les cas,  la misère sexuelle, la misère tout court ne sont jamais loin. Les cercles d'influence et de pouvoir non plus.

(ouvrage reçu en service de presse)

Pour une vue de la misère sexuelle, voir la série suivante